SAISON 12 - EPISODE 1
RÉSURRECTIONS (partie 1)
Melrose Resurrection (part I)
SEASON 12 PREMIERE EPISODE
diffusion originale : 17/01/2004 - episode # 312 (#84)

Scene 5
Venice House

Kimberly arrive affolée chez Amanda et Peter pour leur parler de ce qui lui arrive.


KIMBERLY : - Oh Peter, Amanda, enfin vous etes revenus !!!
PETER : - Oui, nous étions partis en week-end avec les enfants.
AMANDA : - On avait besoin de se retrouver après toute cette histoire avec Miranda et Sydney. Pourquoi, que se passe t-il ?
PETER : - Tu sembles terrifiée.
KIMBERLY : - Il s'est passé quelque chose.
PETER : - Rien de grave j'espère ?
AMANDA : - ça peut pas être pire que le retour de Sydney ou le double-meurtre commit par Eve !
KIMBERLY : - J'ai vu Steve...
AMANDA : - Pardon ??
PETER : - Steve ? Steve Sheridan ?
KIMBERLY : - Oui. Mon Steve !
PETER : - Allons, Kimberly, c'est impossible, tu le sais aussi bien que nous, hein ?
KIMBERLY : - C'est pourtant vrai, je l'ai croisé en pleine rue. Lorsque je me suis retournée, il avait disparu, mais je suis sure de l'avoir vu.
AMANDA : - Kimberly, Steve est mort. Tu le sais parfaitement, il est décédé sous tes yeux. C'est impossible que tu ai pu le voir, voyons. Ca devait être un homme qui lui ressemblait beaucoup, c'est tout.
KIMBERLY : - Ou une création de mon esprit, n'est-ce pas ? C'est ce que vous pensez, avouez-le !!
PETER : - Kimberly, ne le prend pas mal, mais il est tout à fait probable que tu souffres d'un choc émotionnel dû au retour de Sydney et à tout ce qui t'es arrivé ces derniers mois...
AMANDA : - Tu as besoin de repos, Kimberly, comme nous en avions besoin. Aujourd'hui, Peter et moi on se sent mieux, on se sent plous fort et d'attaque pour affronter la réalité.
KIMBERLY : - Vous avez tort ! Vous avez tort, je le sais. Je sais ce que j'ai vu et personne ne pourra me faire penser le contraire. Steve est vivant. Il est ici, quelque part dans cette ville. Et je vais le retrouver, croyez-moi !!! Je le retrouverai.
Kimberly s'enfuit, déterminée. Peter et Amanda restent perplexes.
AMANDA : - Tu crois qu'elle débloque à nouveau ?
PETER : - J'en ai bien peur.

Scene 6
Melrose Place - Appartement de Kyle et Megan

Rien ne semble plus aller entre Kyle et Megan. Cette dernière décide de mettre cartes sur table avec lui.

MEGAN : - Kyle, j'aimerais te poser une question.
KYLE : - Vas-y, je t'écoute.
MEGAN : - On a pas fait l'amour depuis des jours.
KYLE : - Oh. Ah bon ? Je n'ai pas compté.
MEGAN : - A vrai dire, on a pas fait l'amour depuis le retour de Sydney.
KYLE : - Qu'est-ce que tu veux dire par là ?
MEGAN : - Tu sais très bien ce que je veux dire. Depuis qu'elle s'est installée à Melrose Place, tu ne me regardes plus de la même manière, tu ne me touches plus de la même manière non plus d'ailleurs...
KYLE : - Tu te fais des idées, Megan, je t'assure.
MEGAN : - Je t'aime Kyle, mais je n'ai pas envie de me battre pour te garder.
KYLE : - Tu n'as pas à le faire, fais-moi confiance. Sydney n'est pas une menace.
MEGAN : - Je pense le contraire, vois-tu. Lorsque vous vous croisez dans la résidence, on sent tout de suite qu'elle meurt d'envie de se jeter sur toi. Je ne lui fais pas confiance.
KYLE : - C'est ton droit. Mais tu n'as pas le droit de m'accuser de choses dont je ne suis pas responsable. Il ne se passe rien avec Sydney.
MEGAN : - Exact, mais tu n'attend que ça...
Megan quitte l'appartement.

Scene 7
Venice House - sur la terrasse

Amanda fait des recherches sur la secte de Martin Abbott et son fameux manoir perdu au fin fond du Mexique.


PETER : - Qu'est-ce que tu fais ?
AMANDA : - Des recherches sur Internet.
Peter s'approche de l'écran.
AMANDA : - Laisse-moi travailler, Peter, je n'aime pas qu'on regarde ce que je fais.
Peter découvre alors qu'Amanda fait des recherches sur Martin Abbott et la secte dans laquelle Sydney était prisonnière.
PETER : - Oh non!! Amanda !! On s'était pourtant mis d'accord il me semble.
AMANDA : - Je sais et j'ai menti.
PETER : - Tu m'avais promis de ne pas t'engager là-dedans.
AMANDA : - Je ne peux pas laisser Sydney Andrews en toute impunité après tout ce qu'elle a fait. Je dois retrouver la trace de cette secte et acquérir le plus de preuves possibles contre elle pour l'envoyer au trou pendant bien des années !
PETER : - Tu perd ton temps, Amanda.
AMANDA : - Il n'y a pas de temps perdu, que du temps passé !!
PETER : - On devrait tourner la page, et passe à autre chose, Sydney ne peut plus rien contre nous. Le masque est tombé.
AMANDA : - Elle doit payer pour tout le mal qu'elle a osé nous faire. J'ai bien trop souffert durant des semaines et des semaines pour la laisser s'en tirer aussi simplement. Elle perd rien pour attendre, dès que j'aurais trouvé des informations, je peux te jurer que cette chipie s'en mordra à jamais les doigts, e regrettera de pas être vraiment morte !
Peter la regarde avec effarement.
AMANDA : - Pourquoi tu me regardes comme ça ?
PETER : - Tu es si... pleine de haine !!
AMANDA : - Elle a mit en danger notre famille et la vie de nos enfants.
PETER : - C'est faux ! Miranda s'en occupait bien, je peux te le garantir.
AMANDA : - Ah bon ? J'ai eu plutot l'impression qu'elle s'occupait mieux de toi !
PETER : - Tu vas me reprocher ça encore longtemps ?
AMANDA : - Je pardonne, mais je n'oublie pas. Tu n'as pas des patients à voir ou des administrateurs à la mairie ?
PETER : - Si, c'est vrai, j'ai un rendez-vous à la mairie dans une demi-heure.
AMANDA : - Très bien, comme ça je pourrais poursuivre mes recherches en paix.
PETER : - Promet-moi de ne pas penser qu'à ça. Pense à toi. Aux jumeaux.

Scene 8
Melrose Night

Tony passe voir Kyle au club, comme au bon vieux temps.


TONY : - Salut !
KYLE : - Ah Tony, salut !
TONY : - Dis-moi, ça tient toujours ta proposition ?
KYLE : - Celle de m'aider à gérer le club ? Bien sûr qu'elle était toujours d'actualité ! Avec la départ de Pamela, je vais avoir besoin d'aide.
TONY : - Je ne connais pas cette Pamela mais elle a fait du sacré boulot ici. La boîte n'est plus ce qu'elle était à sa création.
KYLE : - Hey oh, j'y suis moi aussi pour beaucoup.
TONY : - Oui bien sûr, c'est pas ce que je voulais dire.
KYLE : - je plaisante! Tu as raison, Pamela a fait tout le boulot, c'était la fée de Melrose. Elle va me manquer.
C'est alors que la porte du club s'ouvre. C'est Jane, qui avance vers eux, toute guillerette.
JANE : - Et moi, je vous ai manqué aussi ?
TONY : - (surpris) Jane !!!
KYLE : - (surpris) Jane ??
Jane serre Tony dans ses bras.
JANE : - ça me fait tellement plaisir de te revoir.
TONY : - Eh moi donc !
Jane serre Kyle dans ses bras.
JANE : - Tu vas bien ?
KYLE : - A merveille. Mason est avec toi ?
JANE : - Non, Mason est resté avec Julian à Londres.
TONY : - Tu es venue voir Sydney ?
KYLE : - Quel choc n'est-ce pas !
JANE : - Dès qu'on m'a annoncé la nouvelle, je suis immédiatement montée dans un Boeing 747 direction Los Angeles. C'est tellement formidable, c'est quelque chose de fou !! Retrouver Sydney après tant d'années, alors que je pensais qu'elle était morte, c'est le plus beau des bonheurs. Et toi, Tony, alors comme ça tu reviens vivre à Melrose ?
TONY : - Ouais. Plus de trois ans d'exils m'ont suffit. L'effervescence de cette ville m'a manqué.
JANE : - J'espère que tu ne fais pas une bêtise en revenant dans la ville qui a faillit te tuer.
TONY : - Ne te fais pas de souci, je suis plus fort qu'avant, plus rien ne me fera du mal à présent.
JANE : - Je suis heureuse que tout se passe bien pour vous deux. Vraiment.
KYLE : - Tu vas rester quelques temps à Los Angeles ?
JANE : - Malheureusement non, ma vie est en Europe à présent. C'est sur le Vieux Continent que mes modèles ont le plus de succès, et c'est là que Julian et moi avons choisi de vivre.
KYLE : - Je suis content que ça se passe bien entre vous.
JANE : - Et toi alors, dis-moi, le mariage avec Megan ??
KYLE : - Les préparatifs avancent doucement.
JANE : - C'est une chic fille, je suis heureuse que vous vous soyiez trouvés. Et toi, p'tit frère, suis mon conseil et surtout évite les filles qui vivent à Melrose. A part Alison, aucune n'a pu rendre un homme vraiment heureux.
KYLE : - Tu t'oublies. Toi tu as su me rendre heureux... même si ça n'a pas duré.
TONY : - T'en fais, je ne laisse plus personne me faire du mal. J'ai appris à me défendre durant toute mon absence.

Scene 9
Dans la rue

Sure d'avoir croisé Steve dans la rue, et persuadée qu'il est en vie, Kimberly retourne passer ses journées dans la même rue à attendre de le revoir; elle montre sa photo aux passannts pour savoir s'ils l'ont vu, en compagnie de James.


KIMBERLY : - Excusez-moi ? Est-ce que vous auriez croisé cet homme dans cette rue ou ailleurs ces derniers jours ?
Kimberly montre une photo de Steve à la passante, qui est dubitative.
PASSANTE : - Ben non heiiin, j'vois pô heiiin...
KIMBERLY : - C'est pas grave, merci quand même Madame.
Kimberly croise un autre passant.
KIMBERLY : - S'il vous plait !
PASSANT : - Oui ?
Elle lui montre la photo de Steve.
KIMBERLY : - Je suis à la recherche de cet homme. Est-ce que par hasard vous le connaîtriez ?
PASSANT : - Ah non.
KIMBERLY : - Est-ce que vous l'avez déjà vu ou du moins croisé quelque part ?
PASSANT : - Non, madame, je suis navré, je ne connais absolument pas cet homme.
KIMBERLY : - Bon tant pis. Merci.
JAMES : - Tu perd ton temps, Kimberly, c'est ridicule ce que tu fais !
KIMBERLY : - Je t'interdis de me juger.
JAMES : - Steve est mort, tu le sais mieux que personne, il a été tué sous tes yeux bon sang !
KIMBERLY : - Je sais ce que j'ai vu.
JAMES : - Steve était un bon employé, je l'aimais beaucoup. Mais tu dois tourner la page, il est mort depuis plus d'un an et demi !!!
KIMBERLY : - Tu m'enlèveras pas l'idée de la tête que j'ai croisé mon Steve dans cette même rue, il y a quelques jours.
JAMES : - Tu es sure d'avoir été bien soignée à Santa Barbara ?
KIMBERLY : - Qu'est-ce que tu insinues ? Que je suis folle ? Ce n'est pas nouveau, mais là je ne délire pas, j'ai vu ce que j'ai vu. Il est en vie, quelque part, dans cette ville...
JAMES : - Bon alors t'as été trop soignée... Ah tu sais, trop de psychothérapie tue la psyhothérapie ! C'est bien connu.
Kimberly entre alors dans une boutique et s'avance vers la caisse.
VENDEUSE : - Bonjour. Je peux vous aider ?
KIMBERLY : - Oui, voilà, je recherche cet homme (elle montre la photo) qui a disparu il y a quelques temps et je l'ai croisé il y a peu, je cherche à le retrouver. Je me demandais si vous pourriez m'aider par exemple en acceptant de mettre cette affiche sur votre vitrine. Peut-être que s'il repasse dans cette rue, devant ce magasin, il la verra et me contactera.
VENDEUSE : - Bien sûr, je vais la mettre de ce pas. Donnez-la moi.
Kimberly tend l'affiche à la vendeuse, qui part l'accrocher sur la vitre de la boutique. Sur l'affiche, une photo de Steve et un message de Kimberly lui demandant de la contacter et son numéro de téléphone portable.
JAMES : - Tu es convaincue que Steve va réapparaître comme ça ? De l'au-delà ?
KIMBERLY : - Tu m'enerves James ! T'as le droit de ne pas me croire mais s'il te plait ne m'insulte pas. Pour avoir épousé Lexi et Monica, ta santé mentale n'a rien à envier à la mienne !
JAMES : - Ouais, sur ce coup, t'as pas tort. Remarque, je retrouve parfois la raison. Regarde, le journal vient de publier officiellement l'annonce de mon divorce d'avec Monica. Je suis un homme libre.

Scene 10
Une chambre de bonne

Dans une chambre de bonne, une jeune femme blonde très séduisante lit le journal à la recherche de nouvelles annonces de casting et barre les annonces qui ne lui plaisent pas, souvent des rôles pour du cinéma X.


ALVIRAH : - Fais chier tiens ! Y en a marre ! Je sais pas comment toutes ces dindes de Cameron Diaz ou de Sandra Bullock ont fait pour avoir un rôle, mais y a vraiment des réalisateurs aveugles et sans goût pour ne pas reconnaître le talent quand il se présente !!
Alvirah prend son journal sur lequel James est en première page: "le milliardaire James Wenworth à nouveau célibataire".
ALVIRAH : - Evidemment l'idéal serait qu'un milliardaire m'épouse et fasse de moi son égérie et qu'il produise des films avec moi comme vedette mais bon, un homme comme ça ne voudra jamais de moi! Il doit déjà avoir trouvé une remplaçante, tu penses ! Et puis qu'est-ce qu'il ferait avec une apprentie comédienne qui vit dans un 11 m2 infesté de rats !? Hélas, ma vie se résumera toujours à courir ces maudits castings à la con.
Le téléphone retentit. Alvirah décroche.
ALVIRAH : - (lasse) Allô ? (...) Ah, c'est toi, Bill, mon agent préféré (...) Evidemment, puisque j'en ai qu'un ! Qu'est-ce que tu veux ? (...) Oui, je sais que j'ai le casting pour "des joies et des peines" dans une heure. Je me prépare, figure-toi. (ironique, démotivée) Comment dois-je m'habiller, Bill ? Avec ou sans culotte ? (...) Mais non je ne me moque pas de toi ! Sans, tu as raison, c'est plus rapide ! (...) Bon, allez, c'est pas que tu m'ennuies mais si je veux être présentable à ce casting du siècle, il faut que je me fasse un ravalement de façade, j'ai un teint de poubelle. (...) C'est ça, compte sur moi pour te prévenir si je décroche le rôle !
Elle raccroche
ALVIRAH : - C'est ça, si je suis prise, je te vire espèce de gros de plein de soupe !
Alvirah regarde à nouveau la photo de James dans le journal et lui parle.
ALVIRAH : - Adieu, mon beau milliardaire, Cendrillon repart à sa vie si morne et à sa dure réalité !
Alvirah jette le journal à travers sa chambre, lasse.

Scene 11
Venice House

Quelqu'un sonne à la porte des Burns; Amanda ouvre à une jeune femme blonde de 17-18 ans.

AMANDA : - Bonjour ?
LUCY : - Bonjour Tante Amanda.
AMANDA : - Tante Amanda ? Qui etes-vous ?
LUCY : - Je suis Lucy. Lucy Michaels, la fille de David, ton frère. Tu ne me reconnais pas ?
AMANDA : - (surprise) Lucy ?? ça fait au moins...
LUCY : - Une bonne dizaine d'années oui.
AMANDA : - Que le temps passe ! Que tu as grandis ! Qu'est-ce qui t'ammène à Los Angeles ?
LUCY : - Tu n'as pas reçu le courrier de papa ?
AMANDA : - David m'a écrit ?
LUCY : - Oui, pour te prévenir de mon arrivée. Il te disait que je venais passer quelques temps à L.A, je vais suivre quelques cours de peinture avec une artiste qui habite L.A, il te demandait si je pouvais héberger chez toi, et que s'il n'avait pas de réponse, c'est que c'était d'accord.
AMANDA : - Où est David ?
LUCY : - Il a du partir en Afrique pour ses affaires, il va y rester quelques semaines seulement. Mais si tu ne souhaites pas, je comprendrai très bien... Je vais me trouver un p'tit motel pas cher, ça ira...
AMANDA : - Ne dis pas de bêtise, non, ça ne me dérange pas de t'héberger quelques jours. Après tout tu es de la famille.
LUCY : - Pourtant je te sens soucieuse.
AMANDA : - Non, c'est juste que la dernière fois qu'on a hébergé une personne ici, ça s'est très mal terminé c'est tout...
LUCY : - Que s'est-il passé ?
AMANDA : - Je ne tiens pas à en parler tout de suite. Allez, suis-moi, je vais te montrer ta chambre.

Scene 12
Maison de la plage

Autour d'un thé, Megan et Kimberly se confient leurs doutes.

KIMBERLY : - Encore un peu de thé, Megan ?
MEGAN : - Oui, je veux bien, merci.
Kimberly serre une nouvelle tasse de thé à son amie Megan.
KIMBERLY : - Alors, dis-moi, que se passe t-il ? Au téléphone, je t'ai sentie au bord du désespoir. Je me trompe ?
MEGAN : - J'avais besoin de parler à une amie.
KIMBERLY : - Tu peux tout me dire, n'ai crainte.
MEGAN : - C'est au sujet de Kyle.
KIMBERLY : - ça ne se passe pas bien entre vous ?
MEGAN : - Je sais que tu ne veux pas entendre parler d'elle, mais depuis que Sydney est revenue et qu'elle vit de nouveau à Melrose, rien n'est plus pareil avec Kyle. J'ai le sentiment qu'il est toujours attiré par elle, et ça me fait peur.
KIMBERLY : - Megan, écoute moi bien. Cette fille est le démon incarné. Si elle est revenue, c'est surement que l'Enfer n'a pas voulu d'elle tellement elle est diabolique. Tu dois te battre pour garder Kyle et l'éloigner de Sydney.
MEGAN : - Je n'ai pas la force de combattre. J'ai envie d'une vie stable, enfin.
KIMBERLY : - Tu n'auras jamais une vie stable à Melrose.
MEGAN : - J'en ai bien peur également oui.
KIMBERLY : - Pourquoi vous ne déménagez pas avec Kyle ? Quitter Melrose pour une petite maison à Malibu ou Santa Monica sauverait peut-être votre couple, qui sait !
MEGAN : - Nous n'avons pas les moyens.
KIMBERLY : - Tu ne dois pas te laisser faire par Sydney Andrews, ce fût une adversaire redoutable à une époque... et je compte bien lui faire payer sa diabolique machination à mon encontre très prochainement.
MEGAN : - Ne fais pas de bêtise, Kimberly, par pitié.
KIMBERLY : - Et si tu m'aidais à nous débarasser d'elle une bonne fois pour toutes ?
MEGAN : - Tu n'es pas sérieuse ? Tu ne parles tout de même pas de la tuer ???
KIMBERLY : - La mort... C'est tout ce qu'elle mérite.
MEGAN : - Kimberly!!
KIMBERLY : - Oui, après tout tu as peut-être raison, elle mérite un châtiment plus douloureux. Il faut qu'elle souffre...
MEGAN : - Bon, je crois qu'il est préférable d'arrêter de parler d'elle. Parle-moi plutôt de toi. Tu semblais aussi étrange que moi au téléphone. Tu parlais de résurrection, je n'ai pas tout compris je dois dire.
KIMBERLY : - (enthousiaste) Oh Megan, c'est tellement fou ce qui m'arrive!!!
MEGAN : - Tu as rencontré un homme ?
KIMBERLY : - Non, j'ai rencontré MON homme! C'est un miracle, une résurrection...
MEGAN : - Je ne comprend pas. De qui parles-tu ?
KIMBERLY : - Steve. Steve Sheridan, tu sais je t'en ai parlé.
MEGAN : - (triste) Oui... il est mort sous tes yeux, c'est atroce...
KIMBERLY : - (extasiée) Il est en vie !!! Il est là, quelque part dans cette ville, c'est un miracle !!!
MEGAN : - (effrayée) Kim ??!! Enfin, c'est impossible, Steve est mort. Il est mort de plusieurs balles, tu me l'as dit toi-même.
KIMBERLY : - je l'ai croisé au coin d'une rue il y a quelques jours. Je me suis retournée et il avait disparu, mais je sais que je l'ai vu!! (soudain déprimée) Oh Megan, est-ce que tu crois que je suis en train de redevenir folle ?
MEGAN : - Je n'en sais rien, mais c'est tout de même étrange, tu ne trouves pas ? Tu as surement eu une hallucination, ce qui est logique après toutes les épreuves que tu as traversées.
KIMBERLY : - Donc, toi aussi tu penses que j'ai rêvé ? Que ce n'était qu'un fantasme, une hallucination ?
MEGAN : - Je pense que c'est fort possible oui.
Kimberly fond en sanglots.
KIMBERLY : - Oh Megan!! Je voudrais tant que ce que j'ai cru voir soit réel !

Scene 13
Melrose Place - Appartement de Sydney

Jane souhaîte ramener Sydney avec elle à Londres, pensant qu'elle a fait trop de mal autour d'elle à Los Angeles. La discussion tourne en affrontement entre Jane et Amelia.

SYDNEY : - Alors tu repars à Londres dans quelques heures, c'est ça ?
JANE : - Oui, mon avion part dans la soirée.
SYDNEY : - Dommage, j'aurais aimé que tu restes un peu plus.
JANE : - (déterminée) Pars avec moi !! Viens à Londres.
SYDNEY : - Pour faire du shopping chez Harrods je veux bien, mais pour y vivre non merci. J'ai besoin de soleil !
JANE : - Syd, réflechis bien, ici tu n'as aucun ami. Tu n'as que des ennemis à présent. Surtout après le mal que tu as fait à certains d'entre eux.
SYDNEY : - je n'ai peur de personne, je suis une grande fille à présent, je saurai me défendre toute seule.
JANE : - Tu sais très bien qu'ils vont chercher à se venger, je parle surtout de Kimberly et Amanda. L'association de ces deux-là risque de faire des étincelles, je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit.
SYDNEY : - Il ne m'arrivera rien, ne t'en fais pas.
MISS AMELIA : - Eh puis je suis là pour veiller sur elle à présent, comme je l'ai fait durant ces dernières années.
JANE : - (avec reproches) Je n'en doute pas, tu as très bien su cacher Sydney, y compris à sa famille.
MISS AMELIA : - Mon enfant, sache que Katherine ne m'en veut absolument pas et m'a même remercié d'avoir protégé Sydney.
JANE : - Je n'en doute pas Grand-Mère m...
MISS AMELIA : - (la coupant, criant) Amelia !!! Je t'ai déjà dis de m'appeler Amelia.
JANE : - (reprenant) Je n'en doute pas, AMELIA !! Mais je suis la soeur de Syd, je méritais d'être au courant.
MISS AMELIA : - Pour tout faire échouer ? Jamais !
JANE : - Faire échouer ces plans diaboliques qui ont même tué des personnes, c'est ignoble ! Désolé Syd, même si je suis très heureuse de te voir, je ne peux cautionner ce que tu as fait...
SYDNEY : - Oui bien sûr, évidemment, Sainte Jane, protectrice des innocents. C'était moi l'innocente dans l'histoire, je te le rappelle !
MISS AMELIA : - Elle a raison. Sydney a eu raison de se venger. Ce qu'on lui avait fait ne devait pas rester impuni.
JANE : - Je n'arrive pas à croire que tu cautionnes de tels actes, Amelia.
MISS AMELIA : - Ma petite, si tu avais vécu autant de drames que ta soeur, peut-être que tu pourrais comprendre. Or, ce n'est pas le cas. Et ce n'est pas aux vieux singes qu'on apprend à faire la grimace. Je suis agée, j'ai de l'expérience, je sais ce qui est juste et ce qui ne l'est pas.
JANE : - Ah oui ? Alors engager des sortes de mercenaires pour pourrir la vie des gens, c'est quelque chose de juste pour toi ?
MISS AMELIA : - Des gens ??? Des gens ??? mais ce ne sont pas des gens, ce sont des pourritures qui ont humilié Sydney dans le passé.
SYDNEY : - Arrêtez toutes les deux, stop !!! ça suffit, taisez-vous ! Cessez de vous battre.
JANE : - Syd, je te demande de me suivre à Londres. Je te trouverais un travail dans mes créations, tu seras heureuse là-bas tu verras.
SYDNEY : - Oh Jane, ça me touche beaucoup, et je sais que tu ne souhaite que mon bonheur, mais je n'ai pas envie de revivre comme dans le passé, à tes crochets. J'ai fais ma vie loin de toi durant ces dernières années. J'ai grandi, j'ai changé. Je veux rester à Melrose. Ma vie s'est arrêtée ici, c'est donc là qu'elle doit reprendre.

Scene 14
Studio City - un studio de tournage

Alvirah se rend à un autre casting pour un soap-opera, pour elle il s'agit de la dernière chance, elle doit absolument décrocher le rôle car elle n'a plus un sou pour payer son loyer. Dans la salle de t'attente, elle rencontre d'autres apprenties comédiennes.

SANDRA : - Oh la la, je meurs de trac !!! C'est bientôt mon tour en plus ! J'espère avoir ce rôle, "Des joies et des peines" est mon feuilleton favori en plus. A la maison, on le regarde depuis des générations. C'est ma grand-mère qui a commencé à le regarder. Je veux qu'elle soit fière de moi.
ALVIRAH : - (ironique) Eh bah dis donc, y a de quoi être fière oui ! ça va être la fête chez mémé !
SANDRA : - Bah quoi ? Chacun a ses motivations hein ? Pourquoi t'es là, toi ?
ALVIRAH : - Moi je vis dans un trou à rat qui me coûte la peau du cul et j'ai plus un rond pour le payer! Si j'ai pas ce rôle, j'irai coucher sur un banc à Santa Monica, ou j'irai coucher avec des bikers sur Melrose pour me payer une chambre dans un motel de passes !
Le directeur de casting arrive dans la salle d'attente.
DIRECTEUR CASTING : - (appelant la suivante) Mademoiselle Alvirah Ryder ?
Alvirah reprend un sourire hypocrite, se lève, cligne des yeux au directeur artistique et prend une voix sensuelle.
ALVIRAH : - Ouiiii... C'est moi...
DIRECTEUR CASTING : - Allons-y.
Alvirah rentre dans une pièce minimaliste, s'installe dans le décor (un canapé dans un salon en carton pâte) et le producteur met la caméra en marche.
PRODUCTEUR : - Votre nom, s'il vous plait ?
ALVIRAH : - Alvirah Ryder.
PRODUCTEUR : - Votre âge.
ALVIRAH : - Hum Hum... heu... 24 ans !
PRODUCTEUR : - Non, votre VRAI âge...
ALVIRAH : - 29 !
PRODUCTEUR : - Vous savez que vous auditionnez pour le rôle de Carrie, qui est censée avoir 19 ans ?
ALVIRAH : - Je sais, oui, mais on m'a toujours dit que je faisais plus jeune que mon âge.
PRODUCTEUR : - On vous a menti !
DIRECTEUR CASTING : - (lui tendant un feuillet) Tenez, c'est le texte.
ALVIRAH : - Je n'ai pas le temps de répéter un peu ?
PRODUCTEUR : - Non!
ALVIRAH : - Au moins de le lire...
PRODUCTEUR : - Comment vous croyez qu'on tourne notre feuilleton, mademoiselle ? Les acteurs n'ont leur texte que trente secondes avant le début du tournage! C'est ça le métier, ma grande.
ALVIRAH : - Bon très bien, alors j'y vais. (se râclant la gorge) Hum... Hum...
PRODUCTEUR : - Si vous pouviez éviter de glairer...
ALVIRAH : - Pardon. Allez !
Alvirah commence à jouer en lisant le texte, elle prend de grands airs de tragédienne.
ALVIRAH : - (jouant le texte) "Oh John! Que tu me trompes avec Karine, Angela, Sandra ou Loana, passe encore! Mais que tu me trompes avec Kimi ma meilleure amie, ça non alors ! C'est fini entre nous !"
Alvirah pose son texte.
ALVIRAH : - Vous ne me regardez pas jouer ?
PRODUCTEUR : - Vous avez un grand front.
ALVIRAH : - Et alors ? Il rentre pas dans l'écran ? n'importe quoi, hein !
PRODUCTEUR : - Bien, ce sera tout mademoiselle Ryder. On vous recontactera pour vous donner notre réponse.
ALVIRAH : (se levant, furieuse) C'est ça ouais ! Je connais la chanson, hein, vous dites que vous rappelez mais vous rappelez jamais ! Qu'est-ce qu'il faut  faire ici pour avoir un rôle de merde dans une série de merde ? Coucher avec vous ? S'il faut passer à la casserole pour jouer le rôle d'une pintade, alors allons-y, mais par pitié, j'ai besoin d'un rôle bordel !
PRODUCTEUR : - Si vous pensez que ça se passe vraiment comme ça, Mademoiselle, je vous conseille vivement de changer de métier. D'ailleurs même si vous ne le pensez pas, changez quand même car je peux vous garantir que vous n'aurez jamais un seul rôle. Ou alors, tournez-vous vers le porno !
Le producteur se met à éclater de rire.
ALVIRAH : - malotru !
Alvirah giffle le producteur et s'en va en claquant la porte. En sortant, elle croise Sandra.
SANDRA : - (nunuche) Alors, alors ???
ALVIRAH : - Pousse-toi de mon chemin, vilaine !
Alvirah quitte le studio folle furieuse. On la suit, marchant, sortir de là.
ALVIRAH : - (off) Et j'ai appris quelques jours plus tard que cette chère Sandra obtint le rôle de Carrie dans "des joies et des peines". Et mémé en a fait une crise cardiaque...

--- Suite de l'épisode ---
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