Scene 1
Boston - Un restaurant

A Boston, Taylor Davis est au bord de la crise de nerfs. Endettée, et n'arrivant plus à payer ses traites et les employés de son restaurant, elle est contrainte de mettre la clé sous la porte.


HUISSIER : - Madame Davis ?
TAYLOR : - Oui, que me voulez-vous ?
HUISSIER : - Maître Hoggins, huissier de justice.
TAYLOR : - Oh non! C'est vous qui me harcelez au téléphone depuis des semaines ? Vous allez me lâcher les baskets, oui ?
HUISSIER : - Vous n'avez toujours pas payé vos traites, je suis là pour vous donner un ultime avertissement. Soit vous payez ce que vous devez à vos fournisseurs et vos employés, soit je serai contraint de faire fermer votre établissement.
TAYLOR : - Ecoutez, tout peut s'expliquer. Mon partenaire, le chef Moore, est partit avec tout l'argent qu'il y avait sur le compte de la société, ce qui explique que je n'ai pas pu payer les employés durant les deux derniers mois, ni les fournisseurs. Mais je vous promet que dès que la banque m'aura accorder un nouveau crédit, et dès que j'aurais mis la main sur ce fils de... pardon... sur mon ancien collaborateur, je vous promet que tout sera réglé.
HUISSIER : - Ah ça, Madame, malheureusement je ne veux pas le savoir. Vous avez des dettes et des créances, vous devez les payer. C'est la justice.
TAYLOR : - mais enfin, c'est moi la victime dans toute cette histoire! Je me suis faite escroquer par ce salaud qui est partit avec tout mon fric ! Six années de labeur et de courage pour que mon restaurant soit l'un des plus côtés de Boston alors ne venez pas m'emmerder avec votre justice à la noix.
HUISSIER : - Ma justice à la noix, chère Madame, vous lui devez plus de 40 000 dollars.
TAYLOR : - (gênée) Ah oui, tant que ça ?
HUISSIER : - (sortant un document) Tenez, vous avez 48h pour régler vos créances Madame Davis, pas une de plus. Bonne journée, chère Madame.
L'huissier quitte le restaurant, laissant une Taylor désespérée.
TAYLOR : - Bien sûr oui, bonne journée à vous aussi !!! (bas) idiot !! Pffffiouuu comme je vais faire moi maintenant, hein ? J'ai plus d'argent, plus de cuisinier, plus d'employés... Ruinée, je suis complètement ruinée !

Scene 2
Île des Bermudes - un bungalow


 
 
 
Dans une île des Bermudes, Lexi court sous la pluie, pétrifiée de peur, et se réfugie dans une petite chambre d'hôtel, effrayée, et s'y cache.

LEXI : - Oh mon Dieu, qu'est-ce qu'ils me veulent ? Pourvu qu'ils me retrouvent pas ici...
Lexi sort alors de sa poche une sorte de micropuce ainsi qu'une opale étincelante.
LEXI : - Quelle valeur ça peut avoir tout ça pour qu'ils mettent des tueurs à mes trousses ?? Surement une valeur immense... En tout cas, j'ai intérêt à ne pas traîner ici plus longtemps. Ils semblent prêts à tout pour les récupérer !
Lexi dissimule alors la micropuce et l'Opale au fond d'une boite à bijoux et la cache sous un amont de vêtements.

SAISON 12 - EPISODE 1
RÉSURRECTIONS (partie 1)
Melrose Resurrection (part I)
SEASON 12 PREMIERE EPISODE
diffusion originale : 17/01/2004 - episode # 312 (#84)

 
 

Avec la participation de
KATHERINE HELMOND ... Miss Amelia Miller
GEORGE EADS ... Jonathan
ADRIENNE FRANTZ ... Lucy Michaëls
JOSIE BISSETT ... Jane Andrews Sheehan
 

Scene 3
Melrose Place

Jane est de retour à Melrose. Elle entre à l'intérieur de la résidence et serre très fort Sydney dans ses bras, heureuse de la savoir vivante.


SYDNEY : - Jane !!!!!
JANE : - Oh mon Dieu j'arrive pas à le croire... C'est...
Jane prend Sydney dans ses bras et fond en larmes.
JANE : - Je suis venue dès que j'ai appris pour toi. Je n'arrive pas à le croire, c'est tellement incroyable. Dans l'avion jusqu'ici, je me suis dit que ce n'était pas possible, que c'était une mauvaise blague, que tu ne pouvais pas être en vie.
SYDNEY : - Eh bien si, je suis bien là. Vivante.
JANE : - Maman m'a expliqué ton histoire, en gros, mais j'avoue que je n'ai pas pas tout compris.
SYDNEY : - Pour faire court, lorsque la voiture de Samantha m'a renversé, j'ai été transporté à l'hôpital où une taupe travaillant pour la solde de Martin et Rikki Abbott était en place pour m'enlever. Ils ont fait croire à ma mort, prit un cadavre à la morgue en le faisant passer pour moi, prétextant que mon visage était trop atteint pour qu'on me reconnaisse... pendant ce temps-là, ils m'ont fait soigner dans un dispensaire non loin de Los Angeles avant de m'emmener et me séquestrer durant plusieurs années dans leur secte, au Mexique.
JANE : - Comment tu t'en es sortie ?
SYDNEY : - Tu me connais, je ne me laisse jamais démonter, j'ai donc monter une mutinerie avec d'autres adeptes dont Miranda, Leo et Maggie, qui sont devenus à ma solde ensuite lorsqu'on a réussit à s'enfuir.
JANE : - Pourquoi ne pas être réapparue à ce moment là alors ? Tu aurais dû en parler à ta famille, nous t'aurions protégé.
SYDNEY : - C'est ce que j'ai fais. Quelqu'un de la famille m'a reccueillit et aidé pendant tout ce temps.
JANE : - (surprise) Ah bon ?? De qui s'agit-il ?
C'est alors qu'une vieille dame rousse au visage fragile et blanchâtre fait son apparition dans le salon de l'appartement.
LA VIEILLE DAME : - C'est moi, ma petite.
Jane se retourne, effarée.
JANE : - Grand-mère ??
SYDNEY : - Appelle-la Miss Amelia, elle déteste qu'on l'appelle grand-mère.
MISS AMELIA : - Vous croyez pas que le miroir me rappelle suffisamment que je suis toute ridée, mes enfants ?
JANE : - Grand-mère, ça fait des années que nous nous sommes pas vues !!
MISS AMELIA : - Amelia !! Pas grand-mère, je t'en prie.
JANE : - Pardon. Amelia.
MISS AMELIA : - Sydney est arrivée chez moi à l'improviste, un soir de Novembre il me semble... elle était toute maigre, déjà qu'elle n'est pas très costaude, alors imagine dans quel état elle était lorsqu'elle a débarqué à la maison ! Elle m'a raconté toute son histoire, quel terrible drame ! Elle m'a fait jurer de n'en parler à personne, et chez les Miller, ma fille, nous n'avons qu'une parole. Alors j'ai gardé ma Sydney auprès de moi, c'est moi qui l'ai soutenu financièrement dans ses projets.
JANE : - (soudain grave) Sydney... Est-ce que c'est vrai que tu as organisé toutes ces terribles machinations contre Amanda, Michael, Kimberly... ?
SYDNEY : - Ils devaient payer pour les humiliations qu'ils m'avaient fait subir dans le passé.
JANE : - (les larmes aux yeux) La mort de Sam... c'est aussi toi ?
MISS AMELIA : - Ma fille, lorsque l'on s'en prend à une Miller, on en récolte le prix. Cette femme avait brisé la vie de ta soeur, je te le rappelle.
JANE : - Mais il s'agit d'un... il s'agit d'un... d'un meurtre !!!
SYDNEY : - Non, je dirais plutôt le retour du bâton...
JANE : - Sydney, tu te rend compte que tu risques d'aller en prison pour toutes ces choses horribles que tu as faites contre ces gens ?
MISS AMELIA : - Jamais je ne laisserai une de mes petites filles se faire enfermer comme je l'ai été durant vingt ans.
SYDNEY : - T'en fais pas, Jane, je suis à l'abris de tout. Il n'y a aucune preuve remontant jusqu'à moi.
JANE : - Amelia, te rend-tu compte que tu as aidé Sydney à commettre des crimes ?
MISS AMELIA : - Erreur, jeune fille ! Sydney n'a commit aucun crime.
JANE : - Non, elle n'a fait que les commanditer... je ne sais pas ce qui est pire.
SYDNEY : - Jane, je t'aime, mais si tu es venue pour me faire culpabiliser, tu perd ton temps. Je ne regrette absolument rien de ce que j'ai fais.
JANE : - Non, ce qui est fait est fait... Je suis bien trop heureuse de te revoir, en chair et en os, en âme et en vie, pour te reprocher quoi que ce soit.
Jane et Sydney se serrent à nouveau dans les  bras l'une de l'autre.

Scene 4
Wilshire Memorial Hospital

James se rend à l'hôpital et croise Michael dans les couloirs.

MICHAEL : - Tiens James ! Bonjour !
JAMES : - Salut l'escroc.
MICHAEL : - Je sais que tu m'en veux encore pour ce que j'ai fais mais c'est Lexi qui m'a forcé à le faire.
JAMES : - C'est du passé de toutes façons.
MICHAEL : - Que viens-tu faire à l'hôpital ? rien de grave au moins ?
JAMES : - Non, non, quelques tests sanguins à faire. Rien de méchant.
MICHAEL : - Dis donc, quel terrible drame !!
JAMES : - De quoi parles-tu ?
MICHAEL : - Eh bien, ce qui est arrivé à ce pauvre Cameron, le frère de ta femme.
JAMES : - Ah ! Oui, en effet, quelle mort atroce.
MICHAEL : - Tu dois être très touché... surtout que vous avez été plutôt proches tous les deux, un moment donné.
JAMES : - Oui bah merci de ne plus parler de ça, c'est du passé, c'est loin !
MICHAEL : - Et comment va Monica ? Pauvre chose, elle doit être dans un état !
JAMES : - Je n'en sais strictement rien, je n'ai pas de nouvelles depuis qu'elle est retournée vivre à Cleveland.
MICHAEL : - Elle ne reviendra pas alors ?
JAMES : - Non, elle ne reviendra pas.
MICHAEL : - Dommage elle était charmante.
JAMES : - Elle l'est encore plus depuis qu'elle est partie, vois-tu.
MICHAEL : - On peut dire qu'on a un sacré point commun tous les deux !
JAMES : - Ah oui, puis-je savoir lequel ?
MICHAEL - Toi comme moi, on ne sait absolument pas garder une femme...
JAMES : - Oui, enfin surtout toi. Moi, ce sont les femmes qui ne savent pas me garder !
MICHAEL : - Bon je dois te laisser, j'ai du travail qui m'attend.

--- Suite de l'épisode ---
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